Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/615

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pour l’autre moitié de ces valeurs qu’on peut négliger l’intégrale contenue dans la première formule (r): dans la moitié que l’on devra conserver, et qui s’étendra, par exemple, depuis jusqu’à on pourra faire, à très-peu près, ainsi que dans le terme compris sous le signe et, de cette manière, on aura, aussi à très-peu près,

(t)

pour les valeurs de moindres que et qui en different trèspeu. De même si surpasse d’une très-petite quantité, la première des deux limites et sera à très-peu près zéro ; on ne pourra plus négliger la première intégrale contenue dans la seconde formule (r); ses limites et pourront être remplacées par zéro et et en y faisant et négligeant toujours la seconde intégrale, la valeur de coïncidera avec la formule (t), laquelle aura lieu à très-peu près, pour toutes les valeurs de qui différeront très-peu de en plus ou en moins. Cette valeur intermédiaire de est la moitié de celle que donne la formule (s) pour ou et c’est effectivement ce que l’on aurait trouvé, en ayant égard aux limites des intégrales relatives à qui doivent avoir lieu dans ce cas particulier (no 18). Lors donc que la différence passe du positif au négatif, la quantité passe graduellement de sa valeur donnée par la formule (s) à zéro, et se réduit à la moitié de cette formule, ou à la demi-somme de ses valeurs extrêmes, quand cette différence est tout-à-fait nulle. L’intervalle des valeurs de dans lequel a lieu cette réduction de d’abord à moitié,