tions terrestres ; enfin parce qu’elle est fondée sur l’analyse des probabilités. Voici, en peu de mots, sur quelles considérations je me suis appuyé.
Supposons qu’une quantité soit déterminée par l’ensemble d’un grand nombre d’observations sujettes à diverses sources d’erreurs indépendantes, et que l’erreur de cette quantité soit de la forme :
étant ces erreurs indépendantes multipliées respectivement par un coefficient donné, et dont la loi de probabilité soit la même pour chacune ; on aura plus simplement,
en désignant par la somme de tous les termes en en en etc. Or d’après l’analyse exposée au troisième Supplément à la théorie analytique des probabilités de Laplace, p. 26, la probabilité de est proportionnelle à l’exponentielle
représentant la base de logarithmes népériens et étant des facteurs à déterminer en fonction des erreurs des observations : ainsi la probabilité que l’erreur est comprise entre les limites