Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/774

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sur trois lignes différentes : celle passant par les sommets de triangles, situés au sud de la zône trigonométrique, forme un développement d’environ mètres, et comprend dix-huit stations très-bien liées entre elles. M. Cabœuf a trouvé au moyen de cette ligne et par un calcul rigoureux, que la hauteur du point géodésique du fort de Socoa au-dessus de la Méditerranée, est de
8^\text{m}{,}85

C’est ce que fait voir le tableau II ci-annexé.

La seconde ligne de nivellement, dirigée par les sommets de triangles, situés le plus au nord, a donné pour la même hauteur
Enfin la troisième ligne passant alternativement par les sommets nord et les sommets sud, a donné
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En prenant une moyenne entre ces trois résultats, on a
Par une mesure immédiate, la hauteur du même point au-dessus de l’Océan (mer moyenne), a été trouvée de
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Ainsi la différence entre ces deux mesures est de

Doit-on conclure, d’une si petite différence, que la Méditerranée est plus basse que l’Océan d’un mètre environ, ou est-il plus exact de dire que cette différence est due en grande partie aux erreurs inévitables des observations ? C’est une question sur laquelle le calcul des probabilités peut seul jeter quelques lumières.

En effet en appliquant la méthode précédente à la première ligne de nivellement que présentent nos deux tableaux ci-joints, on trouve pour l’erreur moyenne du résultat