Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/810

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d’où l’on tire pour la valeur de une fonction arbitraire de ou de que l’on pourra comprendre dans Cela revient à prendre On aura alors

où l’on voit que la direction de la résultante de ou la vitesse propre de chaque molécule, coïncide avec la normale aux ondes planes que nous considérons ; ce qu’il s’agissait de démontrer. À cause de ces ondes se propageront avec la vitesse indépendante de leur direction, et du côté où la normale à leur plan fait avec les axes des les angles donc les cosinus sont En appelant la résultante de et la considérant comme positive ou comme négative, selon qu’elle sera dirigée dans le sens ou en sens contraire de la propagation, on aura comme dans le cas des ondes sphériques.

Il n’était pas inutile de comparer les ondes planes aux ondes sphériques ; mais les premières ne pourraient s’observer que dans un cylindre perpendiculaire à leur surface, et les ondes sphériques sont les seules qui aient lieu dans un fluide homogène et indéfiniment étendu en tous sens, en supposant toutefois que le mouvement a ď’abord été circonscrit dans une portion limitée de ce milieu élastique.