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§ II.
Propagation du mouvement dans un corps solide élastique.

(12) Nous représenterons par les trois cordonnées rectangulaires d’un point quelconque de ce corps, dans son état naturel ; par ce qu’elles sont devenues au bout du temps compté de l’origine du mouvement, et par la densité du milieu élastique en ce même point. Nous ferons abstraction de la pesanteur et de toute autre force accélératrice, et nous supposerons que le mouvement soit produit par les déplacements qu’on a fait subir et les vitesses qu’on a imprimées arbitrairement aux différents points du corps que l’on considère. Les équations de ce mouvement seront alors

(1)

Si, de plus, on veut connaître les petites dilatations ou contractions dont les vibrations sont accompagnées, et qu’on appelle la dilatation positive ou négative qui répond au point on aura

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