de sagacité qui le caractérise. Mais la pièce, il la suppose il la nomme, il résume ce qu’il en sait en ces termes : Le rocher est à la même place et remplit les mêmes fonctions que dans les mammifères, seulement le labyrinthe s’étend dans les os voisins. C’est-à-dire qu’il est encore une autre pièce qu’il ne montre pas, qu’il ne désigne point par une lettre in dicative, ce qu’il ne manque point de faire pour toutes les autres pièces voisines, savoir : son mastoidien par n, l’occipital latéral par s, l’occipital supérieur par q, son tempora par x, la caisse ou l’énostéal par o, et le pariétal par p. Tous les os séparés sont appelés : il ne reste rien à adjuger à celu des rochers contenant le labyrinthe ; pour celui-ci[1],j’avais usé, dans de premiers essais, de la ressource de supposer ce rocher soudé à l’un des os ici désignés. L’avait-on aussi comme moi implicitement admis ? Avec quel os l’aurait-on tenu pour réuni ? De ces inexactitudes sont sortis des jugement : qui sont, je crois, à réformer, que ni la caisse ni le rocher ne suffisent à loger la cavité tympanique et le labyrinthe. Oss foss., loco citato, p. 81. Nous aurons tout à l’heure occasion d’établir que toutes choses sont dans le crocodile convenablement quant à leurs os respectifs, et qu’ainsi toutes se suffisent conformément à leur destination analogique.
Certes, bien qu’on ait habilement décrit les détails intérieurs des rochers du crocodile, l’on n’en a découvert ni assigné tout l’emplacement. Car alors l’on se fût abstenu de relater des anomalies invraisemblables, comme de croire
- ↑ Il ne peut être, dans tout ceci, question d’une lame rochéenne située latéralement et inférieurement entre les grandes ailes et les occipitaux, qu’on a jusqu’ici considérée comme étant le seul et entier rocher des crocodiles.
