rière avec le premier sphénoïde. Cependant les cornets supérieurs ne pouvaient rester en l’air, et ils s’appuient en premier lieu, et puis en second lieu ils se soudent sur le vomer. Même nécessité, même révolution pour les rupeaux dans les cas ci-dessus exposés.
Après ce coup-d’oeil général, l’on pourra, je crois, mieux comprendre et surtout suivre avec un intérêt plus vif les faits particuliers qui forment l’organisation spéciale de l’oreille des crocodiles.
Cherchons les rochers au milieu des parties crâniennes qui les entourent ; et d’abord, afin de me procurer un point de repaire que je puisse tenir pour incontestable, j’arrête mes regards sur les grands espaces circulaires situés derrière les fosses orbitaires. Ces espaces marqués v, v[1], sont les cavités de l’arcade jugo-temporale où s’insèrent les muscles élévateurs de la mâchoire inférieure, enfin les fosses temporales ; la pièce unique et médiane Y qui forme au côté interne leur cloison est le pariétal ; le côté externe est fermé en arrière par le temporal P, et en devant par le jugal O. Le temporal, recouvrant toujours les rochers, les a immédiatement sous lui à l’égard des pièces vues supérieurement. C’est donc à la préparation, fig. 2, à me montrer ces os cherchés. Ils occupent effectivement l’em-
- ↑ Consultez la première de nos planches, celle des Crocodiles, fig. 1 et 8 ; voyez aussi l’espace, Lettre a, et II la fig. 9 : des muscles, en particulier le crotaphite, remplissent ces cavités.
