Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/211

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placement central Q, étant entourés comme il suit : supérieurement par R et K (coupe sur l’ex-occipital et sur l’interpariétal), inférieurement par G et p y (coupe sur le basilaire et l’énostéal), et par devant enfin par X : c’est la couche osseuse coiffant de côté les lobes cérébraux, ou notre os ptéréal. Tout cet emplacement central et circonscrit, tel que je viens de l’indiquer, est le rocher Q[1], sur le compte duquel les anatomistes ne furent jamais en dissentiment. Il y a un de ces rochers à droite, et un autre, son congénère, à gauche ; la position de chacun est décidément latérale. Leurs relations ou enchevêtrement avec les os qui les entourent n’offrent rien que de régulier, que de conforme au principe des connexions. Enfin cet os Q, dont je ne vois dans la fig. 2 qu’une bien petite partie, le surplus se trouvant caché par les os voisins, je le considère à part, fig. 17 : et sur cette pièce ainsi isolée, je pense et j’en discute, comme l’ont fait avant moi les naturalistes qui s’en sont occupés.

Cependant, si à cet égard nous arrivons au même point et si en effet nous devons considérer comme acquise incontestablement la détermination du rupéal Q, nous aurons à observer qu’il n’en saurait être ainsi des pièces de son entourage. Des déterminations différentes à l’égard de quelques-unes existent dans la science. Or, c’est un fait grave qu’une telle situation des choses, dès que le dissentiment dans lequel je suis malheureusement entraîné vis-à-vis de M. le baron Cuvier ne porte pas seulement sur une valeur ar-

  1. La lettre indicative Q est en dehors ; mais suivez sa ligne de points, et vous rapporterez cette lettre à la partie centrale et fortement teintée de la figure.