Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/434

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et si l’on représente par une nouvelle inconnue, on pourra la remplacer par le système de ces deux équations du second ordre :

(a)

En vertu de ces valeurs de la quantité du no 24, sera égale à pour fixer les idées, je supposerai que les limites de la surface élastique en équilibre soient des courbes fixes et données, mais que le plan tangent à cette surface ne soit assujéti à aucune condition le long de ces courbes ; d’où il résultera, d’après le second cas du no 26, qu’on devra joindre aux deux équations de chaque courbe limite, l’équation ou pour former les deux systèmes d’équations simultanées qui serviront, avec l’aire donnée de la lame élastique, à déterminer la constante c et les fonctions arbitraires contenues dans les intégrales des équations (a). Cette aire devra différer très-peu de sa projection sur le plan des et et en désignant cette projection par et l’aire de la lame élastique par de sorte que soit une fraction positive et très-petite, on aura

ou bien, au degré d’approximation où l’on s’est arrêté,

(b)

(30) On peut donner une forme différente à ces équations (a) et (b), en transformant les coordonnées rectangulaires et en coordonnées polaires. Soit le rayon vecteur de la projection d’un point quelconque de la surface, sur le plan des et et l’angle que ce rayon fait avec l’axe des