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atmosphérique les mêmes effets que celle des animaux supérieurs.

Plus tard, l’examen comparatif qu’il fit de la coquille de l’œuf[1], des excréments de la poule et de la substance dont elle se nourrit, concourut puissamment[2] à renverser les hypothèses qui faisaient créer la pierre calcaire par les forces vitales des animaux. M. Brande avait prouvé que le sang ne tire sa couleur d’aucune combinaison du fer, mais d’un principe animal particulier[3] ; M. Vauquelin a montré la méthode la plus directe d’obtenir séparément ce principe[4].

L’analyse des cheveux et des principes très-compliqués qui entrent dans leur composition, et qui occasionent leurs diverses couleurs, c’est encore à lui que la physiologie la doit[5].

Elle lui doit une analyse du chyle, où il reconnut déja une partie des principes à l’entretien desquels ce liquide doit servir dans le corps animé[6].

Les rapports singuliers de composition qu’il a découverts avec Fourcroy entre le sperme des animaux et la poussière fécondante des végétaux ont donné lieu à des considérations

  1. Ann. du Mus., t. XVIII, p. 164. Ann. de Chim., t. LXXXI, p. 304.
  2. Ann. de Chim., t. XXIX, p. 3. Bulletin de la Soc. Philom., 1798, p. 164.
  3. Chemical researches on the blood and some other animal fluids. Philos. trans., of London, t. CII, p. 90.
  4. Ann. de Chim. et de Phys., t. I, p. 9.
  5. Mém. de l’Institut, v. VIII, p. 214. Ann. de Chim., t. LVIII, p. 41.
  6. Ann. du Mus., t. XVIII, p. 240. Ann. de Chim., t. LXXXI, p. 113.