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Quant aux tranches du second fluide, chacune d’elles ne sera mise en mouvement qu’une seule fois : celle qui répond à la distance commencera à se mouvoir, quand on aura ou son mouvement durera pendant le temps et l’on aura, en vertu de l’équation

Pour une même valeur de la fonction si l’on compare cette valeur de à celle de qui se rapporte à l’onde directe, on aura

d’où l’on conclut

Or, dans l’onde réfléchie, est la vîtesse des molécules fluides pour s’éloigner de la jonction des deux fluides, ou du lieu de la réflexion : lors donc qu’une onde sonore se divise en deux autres, à la rencontre d’un second fluide, on peut dire que la somme des vîtesses propres des molécules, dans l’onde transmise et dans l’onde réfléchie, est toujours égale à la vîtesse qu’elles avaient dans l’onde directe.

(41) Les formules relatives à la comparaison des vîtesses et [1], trouvent une application importante dans la

  1. Depuis la lecture de ce Mémoire, j’ai appris que M. Th. Young a donné ces mêmes formules, mais déduites de considérations indirectes, et qu’il en a fait l’application à la réflexion de la lumière, dans le supplément à l’Encyclopédie britannique, article Chromatics.