Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/203

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bases, c’est-à-dire que la surface de la section perpendiculaire équivaut à Au reste, cette proposition se conclut facilement de la comparaison des pyramides qui, ayant leur sommet en (fig. 5), ont pour base la surface inclinée ou les trois surfaces perpendiculaires à l’axe il est évident que la dernière raison de ces solides est l’unité. Maintenant le rayon qui tombe sur la base appartient à un hémisphère dont la surface est La direction de ce rayon faisant avec le plan dont il sort un angle son intensité est est la température et un coefficient constant. Donc la quantité de chaleur envoyée par la portion est Si l’on multiplie cette quantité par le rapport de à on aura la quantité totale de chaleur que envoie à cette quantité est

Supposons maintenant que la surface soit aussi à la température il est visible qu’elle enverra à une quantité de chaleur égale à

On voit distinctement par ces deux résultats que si la fonction est le sinus même, l’action de sur sera égale à celle de sur et que, si cette fonction n’est pas proportionnelle au sinus, les deux actions ne seront point égales. Or il est facile de reconnaître que cette égalité des deux actions réciproques est précisément ce qui constitue l’équilibre des températures. Donc il est nécessaire que l’intensité des rayons qui s’échappent ensemble d’un point d’une surface, soit proportionnelle au sinus de l’angle d’émission. On a vu précédemment (art. 90, page) que le coefficient est donné par l’équation de sorte que l’on a ici Donc l’action de sur est