Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/385

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

soit de cette distance, que je représente par elle peut toujours être mise sous la forme puisqu’elle doit être nulle quand or, si l’on suppose les excursions des molécules très-petites par rapport à l’étendue des sphères d’activité des forces attractives et répulsives on pourra négliger devant tous les autres termes du développement, et regarder la force accélératrice, comme sensiblement proportionnelle à la distance . Cette hypothèse, indiquée par l’analogie, et la plus simple que l’on puisse faire sur les vibrations des particules éclairantes, doit nous conduire à des résultats exacts, puisqu’on ne remarque pas que les lois de la lumière varient avec son intensité.

Si l’on représente par la vîtesse d’oscillation d’une molécule éclairante au bout d’un temps on aura donc mais ou Substituant dans la première équation on trouve, Intégrant, on a, d’où

Substituant cette valeur de dans la première équation, on a


intégrant,

Si donc on prend pour origine du temps celui du mouvement, la constante devra être nulle, et l’on aura :

Si l’on prend pour unité de temps celui qui s’écoule depuis le départ de la molécule jusqu’à son retour, on a,