(23) En faisant et par suite et les formules du no 21 se rapporteront à l’action de la sphère en repos, et elles deviendront[1] :
si la sphère est entièrement pleine. Dans le cas contraire, il y faudra remplacer le facteur par la quantité :
L’expérience a prouvé que la valeur de relative à la matière du fer est très-peu différente de l’unité ; d’où il résulte que cette quantité est aussi à très-peu près égale à un, excepté lorsque l’épaisseur est nulle ou très-petite. En général, l’action d’une sphère creuse, de fer et en repos, est donc à peu près indépendante de son épaisseur, et égale à celle d’une sphère pleine, de la même matière et de même diamètre ; il n’y a d’exception que quand l’épaisseur est une certaine fraction du rayon, d’autant plus petite que la différence est moins considérable. C’est, en effet ce que M. P. Barlow
- ↑ Ces formules sont les mêmes que celles du no 9 de mon second Mémoire sur le magnétisme ; en observant que sont égaux et de signes contraires à remplaçant par et faisant attention qu’ici les forces sont censées agir sur une particule boréale, et, dans ce Mémoire, sur une particule australe.