Page:Ménard - Poëmes, 1863.djvu/66

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Du rédempteur promis à mes destins.
Mortel, attends quelques heures encore,
Et de la terre et du ciel je suis roi :
Les dieux sont morts, car la foudre est à moi.


LE CHŒUR.

Pourriez-vous nous mentir, parfums, célestes brises,
Vents des terres promises,
Rayons avant-coureurs,
Mirages lumineux des aurores prochaines,
Harpes éoliennes,
Qui vibrez dans les cœurs !

Un espoir inconnu dans mon âme fermente,
Ma force défaillante
S’appuie à ta vertu.
Tu prédis le retour du soleil que j’implore,
J’attends en paix l’aurore,
Et le doute est vaincu.