nations comme cela. Ce n’est pas Dobtchinski. (Elle agite son mouchoir.) Eh ! vous ! par ici, venez donc, venez donc, plus vite !
Je vous assure, maman, que c’est Dobtchinski.
Ce que c’est que la manie de disputer ! On te dit que ce n’est pas Dobtchinski.
Mais si, petite maman, mais si. Vous voyez bien que c’est Dobtchinski.
Tiens, c’est Dobtchinski. Je le vois à présent. Mon Dieu ! c’est inutile de disputer pour cela. (Elle crie à la fenêtre) Plus vite, dépêchez-vous donc ! vous allez comme une tortue ! Eh bien ! où sont-ils ? Parlez donc ! parlez d’ici… Vous êtes… qu’est-ce que cela fait ? Quoi… bien sévère ? Ah ! Et mon mari, mon mari ? (s’éloignant de la fenêtre avec dépit.) Quel Imbécile ! jusqu’à ce qu’il soit monté au salon, il ne nous dira rien !
Scène II.
Allons, parlez, je vous en prie. Je vous demande un peu si c’est honnête de votre part ? Moi qui ne comptais que sur vous seul, comme sur un homme raisonnable, et vous vous enfuyez et nous laissez là. Et depuis ce moment-là, personne pour me dire la moindre chose ! N’avez-vous pas de honte ! moi qui été la marraine de votre Vanitchka et de Lizanka ! Voilà comment vous êtes avec moi ?