Page:Méry - Monsieur Auguste, 1867.djvu/162

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XII

Octave fut un instant comme foudroyé par la menace d’Auguste, mais la réflexion fit ensuite naître le doute.

— C’est un poltron qui crie aux armes ! pensa-t-il, et le sourire du consolé ranima son visage. Je ne dois pas craindre un danger impossible, ajouta-t’il ; malheureux fanfaron !

Auguste avait pour lui la ruse ; cette force des faibles, et quand sa fureur et son désespoir furent un peu calmés, il organisa son plan, avec calme, et le soumit à toutes les combinaisons de réussite. Il ne voulait pas se venger. À quoi lui aurait servi la vengeance ? il voulait arriver à l’un ou l’autre de ces