Page:Méténier - Les Voyous au théâtre, 1891.djvu/28

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maîtres et qu’ils jugeaient en dernier ressort.

Je comptais sans mon hôte... et quel hôte !

Après quatre jours, je n’avais pas de réponse.

Nouveau voyage rue de Valois. Je demande ce qu’il y a de nouveau.

— Nous ne savons rien... Nous sommes comme vous. Notre rapport favorable, comme nous vous l’avons promis, est parti chez le ministre. Il n’est pas revenu.

Et c’est alors qu’on m’expliqua la filière.

Il y a quatre censeurs au bureau des théâtres. Ils lisent tout ce qu’on leur apporte et rédigent un rapport qu’ils adressent à un employé supérieur qu’on appelle, je me demande pourquoi, Directeur des Beaux-Arts. Puis, de là, ce rapport va chez le ministre, qui décide.

Vous voyez que ce n’est pas une petite affaire.

S’il n’y avait qu’a plaire aux quatre censeurs, ce serait chose facile. Ce sont des hommes mûrs, bienveillants, très lettrés, aimables. Quelques-uns appartiennent à la