Page:Macrobe - La Flore pornographique, 1883.djvu/30

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y prenons à temps, ce qui rend notre tâche facile.

Nom ne prétendons pas non plus que notre langue française va subir un sort semblable à celui de la langue latine ; toutefois il est impossible de ne pas s’apercevoir qu’elle contient des germes de décomposition.

Quand on voit ce qu’est devenu le latin entre les mains des notaires et des pères de l’Église, n’est-on pas en droit de se demander ce que deviendra le français sous la plume des pornographes de l’école moderne ?

Toutefois nous ne voulons rien affirmer. Que si nous prenions parti, nous sortirions de notre rôle, et l’on nous citerait vite les pornographes des siècles derniers. Nous ne répéterons pas avec Boileau, parlant de Régnier, que leurs ouvrages se ressentent des lieux qu’ils fréquentent.