Page:Mairan - Lettre de M. de Mairan écrite le 18 février 1741 sur la question des forces vives, 1741.djvu/12

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ros ; & ce n’eſt point cela, mais tout au plus des abregés ou des extraits que je ne connois pas. On croiroit d’abord, par exemple, p. 429. que l’énoncé de la Propoſition que vous allez, dites-vous, refuter, eſt le mien, étant bien indiqué par les Nº. 38. & 40. Point du tout, c’en eſt un autre que vous me prêtez, & très-defectueux, pour ne rien dire de pis. Suit un morceau qui occupe plus de la moitié de la page 430. & que la marge annonce pour les N°. 39. & 44. on ne le trouve ni dans l’un, ni dans l’autre de ces Nº. ni dans les deux pris enſemble. Dites-moi auſſi, je vous prie, Madame, dans quel endroit de mon Nº. 33. on lit les paroles qui ſont rapportées ſous ce titre au bas de la P. 432 ? Et ainſi du reſte.

Je conviens qu’il eſt permis d’abreger & de réſumer ce qu’un Auteur a écrit plus au long, ou répandu en divers endroits de ſon Ouvrage ; mais je ſuis fort trompé, s’il eſt permis de donner ces reſumés pour ſon texte. Il me ſemble que cela ne doit pas être permis, ſurtout, quand on prétend réfuter cet Auteur, & encore moins, quand il s’agit de Mathematique, & de Sciences exac-