Page:Mairan - Lettre de M. de Mairan écrite le 18 février 1741 sur la question des forces vives, 1741.djvu/26

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rience de l’argile pendant ſes enfoncemens ; & de plus en ce que le tranſport des maſſes doubles, triples, quadruples, &c. de même part que la direction du corps choquant, ne ſe fait qu’en un temps double, triple, quadruple, &c. comme je l’ai expliqué dans ma Diſſertation ſur un exemple tout pareil, pour ne pas dire le même.

4°. Enfin les effets, & l’induction que vous voulez tirer de cet exemple, ſont ſi viſiblement dûs à la décompoſition des Forces en général, & concluent ſi peu en faveur des Forces Vives, que la même choſe a lieu, toutes conditions égales, pour les ſimples tendances, & pour ce que vous appellez les Forces Mortes. Car un nœud tiré par trois puiſſances, ou par quatre, ou par cent puiſſances qui ſe tiennent réciproquement en équilibre, nous donne en vertu de leurs directions obliques, & de la décompoſition réciproque qui en réſulte, tout ce qu’on prétend nous faire voir en preuve pour les Forces Vives, dans les chocs de même obliquité, ſoit ſimultanés, ſoit ſucceſſifs ; comme je l’ai encore dit & redit dans cette Diſſertation que vous ne voulez jamais