Page:Maistre de La Tour - Histoire d'Ayder-Ali-Khan, 1783.djvu/242

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resse eut capitulé, Madurao voulut voir ces Grenadiers dont la formation avoit fait quelque bruit dans l’Inde ; il fut fort étonné de trouver ces braves soldats sales & mal équipés, ce qui lui fit dire : « Je suis surpris qu’un aussi puissant Prince que votre maître entretienne si mal d’aussi braves gens. » Leur Commandant lui répondit : Pour avoir l’honneur de combattre contre toi, nous sommes partis sans aucun bagage avec ce que nous avions sur le corps, & nous avons marché un jour & une nuit sans boire ni manger. — « Je suis charmé de le savoir ; je ne veux pas que votre maître, qui vous a vus partir bien vêtus, vous voye revenir en si mauvais ordre, & il ordonna qu’il fût délivré à chacun deux rechanges complets ; en même tems il leur

    Sang avec le parent de la maîtresse du Souverain ; tous les parens d’une Servante, qui est la qualité que prennent les femmes du Nabab non mariées, étant Serviteurs du Nabab, & en cette qualité ils ne s’assoient jamais devant lui, ni devant ses fils & ses frères, quelque soit leur grade militaire, quoiqu’un simple Capitaine de Cavalerie s’assied devant le Roi.