Page:Maistre de La Tour - Histoire d'Ayder-Ali-Khan, 1783.djvu/254

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Nizam. Lorsque ce Souba eut vu la lettre d’Ayder, il fit publier dans son camp une cessation d’hostilités qui fut également ordonnée par Ayder, & le Divan partit avec un grand cortège. Ayder fut au-devant de lui jusques à une lieue de Syringpatnam, & ces deux Seigneurs s’étant entretenus un moment, Ayder retourna dans son camp, & Rocum-Daulla, après avoir vu défiler tout le savari d’Ayder, campa sur la place. Dès le lendemain, ce Divan vint prendre son audience d’Ayder en grande cérémonie, & pour perdre moins de tems en allées & venues, il vint le jour d’après se camper entre les deux lignes des redoutes ; comme les conférences furent fréquentes, & qu’on avoit de part & d’autre bonne envie de conclure, le traité fut fait en peu de jours. Il y fut convenu que Tipou-Saeb, fils d’Ayder, épouserait la fille de Maffous-Khan, qui, en qualité de fils aîné d’Anaverdi-Khan, étoit le légitime Nabab d’Arcate ; qu’il cèderoit tous ses droits à son gendre futur ; que celui-ci se rendroit peu de jours après la signature du traité, auprès de Nizam, qui lui donneroit l’investiture de la Nababie d’Arcate qui relève