Page:Maizeroy - La Fête, 1893.djvu/155

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

qu’on eût emprisonnée en un bracelet, des cils bouclés qui palpitent comme des ailes de papillon près d’un nez effronté et sensuel, un vague sourire moqueur qui plissait ses lèvres comme des pétales de roses.

Le père était du cercle. Un décavé dans les grands prix, se défendant avec une bravoure superbe, continuant à tenir le coup, se maintenant à flot par des prodiges d’équilibre et d’adresse, racé d’ailleurs comme pas un et pouvant prouver que ses aïeux avaient été à la cour de Charlemagne et pas dans la musique ni l’office, comme dit l’autre.

Cette jeunesse, cette beauté, ces parchemins éblouirent Dupontel, lui chavirèrent le cerveau, le mirent sens dessus dessous, lui apparurent comme un mirage de bonheur et d’orgueil.

Il se fit présenter au père, à la fin d’une partie de baccara, l’invita à ses chasses,