Page:Maizeroy - La Fête, 1893.djvu/93

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offrir des bouquets, tandis que les fanfares jouaient la Marseillaise, que les femmes agitaient leurs mouchoirs et les hommes leurs chapeaux. Le torse penché hors de la portière, adorable en sa jaquette et sa robe de voyage, le sourire aux lèvres mais les yeux humides comme il sied en les adieux pathétiques, la comédienne alors, d’un geste brusque et enfantin, envoya du bout des doigts à la foule un baiser, s’écria :

— Au revoir, mes amis, au revoir, je ne vous oublierai pas !

Le député, en un besoin d’expansion lui aussi, avait engagé ses principaux électeurs à profiter des trains de plaisir pour venir le relancer à Paris. Ils ne manquèrent au rendez-vous ni les uns ni les autres et quoi qu’il en eût, Rulhière dut les inviter à dîner chez lui.

Auparavant, pour éviter des gaffes