Page:Malbay - Du coryza gangréneux des bêtes bovines.djvu/26

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on doit ouvrir toutes les portes et fenêtres des étables ; on obtient ainsi une aération presque complète, pour ainsi dire, qui est très favorable à la santé des animaux.

Si chaque propriétaire se pénétrait bien de ces quelques principes, ils ne seraient pas si souvent en opposition avec les saines lois de l’hygiène, et ils verraient avant peu diminuer le nombre des maladies d’une manière sensible.

TRAITEMENT CURATIF. —. Ce traitement doit être basé sur la nature de la maladie. Avant de l’appliquer on doit donc tenir compte de toutes les causes qui ont concouru au développement de l’affection, et en même temps de l’état où se trouvent les animaux.

Période de début. — Au début, quand l’inflammation est bien caractérisée, et que les animaux sont dans un bon état d’embonpoint, les grandes émissions sanguines sont pratiquées avec avantage pendant tout le temps que le pouls conserve sa force. Si les animaux sont faibles, débiles, exténués par le travail, la saignée doit être proscrite ; car, au lieu d’enrayer la marche de la maladie, elle en abrègerait le terme.

En second lieu, on doit régulariser les fonctions physiologiques de la peau, en insistant énergiquement sur les agents employés pour rétablir la transpiration cutanée : on fait des frictions de vinaigre chaud sur les membres et sur le trajet de la colonne vertébrale ; on couvre bien les animaux ; en dessous des couvertures on met de la paille, du foin, et l’intérieur on donne des breuvages sudorifiques.

Outre la saignée, pour empêcher l’arrêt du sang dans les cavités nasales, on pratique dans celles-ci des injections de liquides astringents, l’eau de riz, de mauve mêlée à du vi-