Page:Mallarmé - Divagations.djvu/40

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fait, la cacophonie à l’ouïe de quiconque, un instant écarté, plutôt qu’il ne s’y fond, auprès de son idée, reste à vif devant la hantise de l’existence.


« La fête de.. » et je ne sais quel rendez-vous suburbain ! nomma l’enfant voiturée dans mes distractions, la voix claire d’aucun ennui ; j’obéis et fis arrêter.



Sans compensation à cette secousse qu’un besoin d’explication figurative plausible pour mes esprits, comme symétriquement s’ordonnent des verres d’illumination peu à peu éclairés en guirlandes et attributs, je décidai, la solitude manquée, de m’enfoncer même avec bravoure en ce déchaînement exprès et haïssable de tout ce que j’avais naguères fui dans une gracieuse compagnie : prête et ne témoignant de surprise à la modification dans notre programme, du bras ingénu elle s’en repose sur moi, tandis que nous allons parcourir, les yeux sur l’enfilade, l’allée d’ahurissement qui divise en écho du même tapage les foires et permet à la foule d’y renfermer pour un temps l’univers. Subséquemment aux assauts d’un médiocre dévergondage en vue de quoi que ce soit qui détourne notre stagnation