NOTICE SUR MARGUERITE D’ANGOULÊME. d’Albret, roi de Navarre, une fille, nommée Jeanne, réservée par le ciel à Antoine de Bourbon, duc de Vendôme, afin
que de leur mariage naquît cet heureux dompteur des rebelles, Henri IV ; et les månes de l’auguste reine de Navarre auront dans ce glorieux petit-fils un sujet d’orgueil le plus juste et le plus grand que l’on puisse avoir ici-bas. Elle vécut cinquante-neuf ans, et mourut à Odos, au pays de Tarbes, l’an 1549. » ÉPITAPHE
DE LA REINE DE NAVARRE, PAR CHARLES DE SAINTE-MARTHE’. « La maladie avoit ôté la parole à Marguerite, et durant trois jours d’agonie la Reine ne prononça pas un seul mot. « Mais à l’heure supreme, elle s’écria trois fois : Jésus ! et puis rendit son âme au Créateur souverain. « Les trois Grâces pleurèrent ; et pleurèrent les doctes Sæurs, qui sont au nombre de trois fois trois. Enfin la tierce partie de l’univers gémit et se lamenta. « Or, ce nombre trois, le plus parfait de tous, signifioit que la perfection même succomboit dans la personne de Marguerite.
(SAMMARTH. Elogia.) >)
Sainte-Marthe, maître des re"Oncle de cevole et de
quetes de la duchesse d’Alençon. FIN DE LA XOTICE.
