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DE LA REINE DE NAVARRE.

sur DE LA REINE DE NAVARRE. moy tombe ceste crainte, je demande le secours de vos bonnes prières, ainsy que le tout seul hon et puissant congnoist et veult en estre faict ; vous priant que ne vous veuillés ennuyer de donner secours où ma nulle foy en met la nécessité, espérant que avant que ce porteur soit à vous, (elle sera) ou du tout quitte de la mort, ou remise en l’attente que nous devons plus désirer que craindre ; ce que ne peult entendre, si par grace ne l’entend (dont en toutes sortes son imperfection a plus de besoing), Vostre trop inutile mère, MarguerITE. [Suppl. fr., nº 337, fol. 387. Copie. ] 20.

— AU MÊME.

Du 18 novembre 1524. Où le très fort est venu, il a vaincu le feu armé et a commandé à la mer cesser ses ondes, et a laissé content, joyeux, et congnoissant à jamais ne le pouvoir louer de sa grace mon cueur et mon esprit, jusques, (à vous dire la vérité) avoir guéry et fortifié le corps

en vain travaillant en peu de repos l’espace de près d’ung mois, tant que la petite dame’estoit malade, qui a esté trente jours tenue de fiebvre et flux, comme le

pouvez avoir sceu. Mais après son trespas, j’ay eu l’ennuydu Royà qui je l’avois faict céler, qui, pour avoir La

princesse Charlotte. (Voyez la lettre precedente.)