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DE LA REINE DE NAVARRE.

envers son amy. Mais ce scrupule m’a esté chassé de l’esprit par la confiance que j’ay prise sur le bruit de vostre inouïe bonté.

Le Seigneur Jésus veuille vous garder saine et sauve, et florissante de toutes prospérités en luy. A Basle, la veille de Saint-Michel, l’an M.D. XXV. WurWeV

32. A MON COUSIN, M. LE MARESCHAL DE MONTMORENCY.

(1525.) Mon cousin, ce porteur m’a tant faict de service qu’il faut que je m’en loue à vous, car il s’y est acquitté tant honnestement, qu’il n’est possible de mieulx. Je vous prie qu’il le congnoisse. Il s’en va devant, pour regarder à loger ma compaignie, et vous dira de mes nouvelles et le temps que je pourray estre là, qui, à mon advis, ne sera plus tost que mercredy matin, car je vous asseure que je me treuve bien lasse. Mais le désir d’estre là’, fera que

tout faix sera gracieux à Vostre bonne cousine, MARGUERITE. (De la main de la duchesse d’Alençon.) J’ay receu vostre lettre par le courrier qui est arrivé avecques Figuerol, et sy je me trouvoys où vous dictes, ne faudray à faire ce que me mandés. Mais, à ce que Madrid