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LETTRES INÉDITES

LETTRES INÉDITES contentement

que ledict seigneur et Madame ont de la bonne diligence que vous avez faicte ; mesmes, ma dicte dame des lettres que luy avez escriptes, dont elle se tient tellement satisfaicte, qu’il est impossible de plus. Je vous prie, pour souvent lui renouveller ce plaisir, continuer à luy escrire tousjours et bien au long de toutes choses. Et sur ce, je fineray ma lettre pour

la haste que j’ay d’aller vers madicte dame, qui s’en part pour aller au Landit, n’oubliant pour ce à prier Nostre Seigneur de vous donner, mon cousin, l’heur et le bien que plus désirez. A Sainct Germain en Laye, ce xvie de juing. Vostre bonne cousine, MARGUERITE. P. S. Je vous asseure que ceste compaignie faict bonne chère, quy s’en part pour aler au Landit, et m’a dist Madame qu’elle est fort contente des lettres que luy avés escriptes. (F. Béth., 8549, fol. 105. Dictée. P. S. auto.] 31. — A MON BON COUSIN, LE COMTE SIGISMOND DE HAULTE-FLAMME. Paris, le 5 juillet 1526. Que le seul donneur de tout bien vous remplisse de son sainct esprit.

Mon amy, je ne vous puis dire tout le chagrin que avait fait l’avance au Roi, et il voulait en être remboursé. (Voyez aux Pièces justificatires, n°XV, et la lettre 36, p. 194.) — Traduite de l’allemand. (Vovez p. 180.)