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DE LA REINE DE NAVARRE.

tout’; toutesfois les signes en sont sy apparents, que je la puis, ce me semble, espérer, et quant j’en eusse la sheureté qu’il a dite, dont je n’atends l’heur, ce n’eust esté sans vous en advertir. Le povre Lauge m’a escript comme il ne peult partir de Paris pour aller devers le Roy, par ce que tout son bien se pert et s’en va pour son service. Il a remonstré son affaire à M. le chancelier », quy luy a faict une responce sy désespérée, que sans l’aide de ses amys, il ne voit

moyen de sortir de son affaire. Je vous prie le vouloir remonstrer au Roy, et faire qu’il luy plaise commander à M. le Chancelier que ce qu’il a dépendu pour le service dudict seigneur luy soit alloué. Et croyez que vous ferez fort bon œuvre vultre le plaisir que ce sera à Vostre bonne tante et amye, MARGUERITE.

P.S. En me recommandant à ma niepce, je vous prie luy donner la maladie que je pense avoir. (F. Béth., n° 8549, fol. 125. Dictée. P. S. auto. ] 72. — AU MEME.

Fontainebleau, 4 febvrier (1530 ?). Mon nepveu, j’ay este merveilleusement ayse

d’entendre que

le Roy a donné l’évesché de Sarlat à M. de La nouvelle qu’elle était enceinte pour la seconde fois. — Peut-être Langey, Guillaume Du Bellay, mort en 1543, qui consacra si utilement sa fortune et sa vie au service de François Jer, 3 Duprat, mort en 1555. Il était archevèque de Sens, et fut inhume dans la cathédrale de cette ville. Il v entrait pour la première fois, dit-ou.