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LETTRES INÉDITES

LETTRES INÉDITES requis, afin

que ledict personnage puisse estre pourveu selon mon désir pour le bien et utilité d’icelle abbaye. Et sur ce, mon nepveu, je pry Dieu qu’il vous doint le bien que vous désire, à Bloys, le xxix® jour de juillet, Vostre bonne tante et amye, MargueRITE. [F. Béth., nº 8551, fol. 32. Dictée. ] 87. — AU MÊME.

(Blois, août 1530.) Mon nepveni, j’ay receu par Rabodanges les lettres que vous m’avés escriptes et vous asseure que m’a esté très grand plaisir d’entendre par lui la santé, la joye et l’aise dont est plaine la bonne compaignie où vous estes et les bonnes chères qui se y font, où je me souhaite bien souvent pour avoir le bien de voir le Roy, la Roine, Madame et Messieurs, en si bon estat, et aussy pour dire mon opinion de tant de bonnes et nouvelles graces qu’on dict estre maintenant par delà. J’ay entendu le bon plaisir du Roy touchant l’abhaye d’Yssouldun’, et le bien et honneur qu’il luy plaist toujours continuer de faire en mon endroit. Je vous prye

l’en mercyer très humblement de ma part, et luy présenter mes très humbles recommandacions à sa bonne

grace. ledit abbé d’Yssouldan J’entens que

· Il était allé avec le Roi, la Reine mère et la cour, à la rencontre des enfants de France et de la reine Eléonore. • Voyez la lettre précédente.