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DE LA REINE DE NAVARRE.

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vys et les propous qu’elle nous tint, il eust fallu au jourd’hui me desdire, car elle a eu assés bome nuict, et dit que si elle se treuve demain ainsin, elle partira’, de quoy sont d’opinion tous nos médecins et ceux de Paris, car le danger est icy sy grant, que je n’ouse escripre au Roy ny à la Raine (sic), ny à vous, de peur

que ma lettre se sente de l’air. Vous priant luy faire mes plus que très humbles recommandacions et escuses. Madamoiselle d’Auvigny partira incontinent, car vous estes seur que en chose qui touche vous ou les vostres, ne voudroit espargner ce qui seroit en sa puissance

Vostre bonne tante et amye, MARGUERITE. P. S. Les pouvres prisonnières de la peste se recommandent aux prières de madame la mareschale. (F. Béth., n° 9127, fol. 9. Auto.] num

97. —— AU MÊME. (Fontainebleau, automne de 1531.) Non nepveu, ce dimanche au soir j’ay receu vostre lettre par laquelle me mandés qu’il plaist au Roy et à Madame

que Messieurs partent ce jour mesmes pour aller coucher à Amboise, ce qui est impossible non seulement aujourd’huy, mais demain aussy peu, car madame de Montreul’m’a dit qu’ils out faulte des · Pour Romorantin, où elle croyait se mettre à l’abri de l’épidémie régnante.

? Gouvernante des fils du Roi.