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DE LA REINE DE NAVARRE.

faire part, comme à la personne de ce monde qui plus désire qu’elles soient bonnes. Je vous envoye

des lettres pour le Roy, et d’aultres que vous voirés. Je vous prie les leur faire tenir et ne vous soulcier point de la rivière du cousté de deçà’, car nous ferons bon guet, et croy si l’empereur avoit veu les beaux visaiges de cette compaignie, tous du taint de Carbon, ilz luy feroient si grant peur qu’il n’en ouzeroit approcher. Sy les Basques estoient aussy bonnes gens, je suis seure que vous vous en contenteriés. Quy sera pour fin de celle qui ne finira jamais de prier Nostre Seigneur vous donner bonne vie et longue, et grace qu’en parfaict contentement vous puissiés bientoust revoir vostre bonne tante, mère et amye,

MARGUERITE. (F. Béth., n° 8549, fol. 17. Auto. ] 116.

AU MÊME. (Près de Nismes, été de 1536.) Mon nepveu, encore suis-je demeurée le dimanche en ce lieu, comme vous dira Benaytaye", lequel j’envoie savoir de vos nouvelles. Il demeure demain pour · Le Rhône. Montmorency avait résolu de l’interdire aux ennemis. Voy. Gaillard. (T. III, p. 200. Éd. en 5 vol. in-8.) • M. de la Benestaye est souvent nommé dans les dernières lettres de Marguerite.