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DE LA REINE DE NAVARRE.

F. Bethune, n° 8514.

où ; elle lui recommande son mari, le roi de Navarre, qui était alors avec Montmorency : « Et espère bien toust vous voir, et savoir de vos nouvelles, et vous rendre conte de mon pèlerinaige…. sy feray je la millieure diligence que je pouray par ce bon froit… » (24 lignes.) Fol. 41. AU MÊME. (Auto.) — Fragment de 22 lignes dont le commencement et la fin ont été enlevés et coupés bien carrément par le couteau du relieur, si ce n’est

par celui du malencontreux bibliothécaire de Béthune. Ces restes ainsi mutilés n’offrent guère de sens ; on voit seulement que la lettre, qui semble avoir été longue, a été écrite du vivant de Madame, par conséquent avant septembre 1531.

N° 8549. Fol. 77. — A MON COUSIN, M. LE MARESCHAL DE MONTMORENCY. (Dictée.) — Madame a été malade, ce qui empêche Marguerite d’écrire elle-même. On a appris à la cour avec grand déplaisir que le maréchal avait aussi été indisposé ; on se réjouit de le savoir rétabli.

Post-Scriptum de la main de Marguerite : (A «  « ce soir, avecques la seurelté de la bonne santé de « Madame, avons seu la vostre, dont le Roy et « elle en hont estés sy ayses, que de

peur << refaire prandre la fiebvre de gloire, ne vous rediray les propous qu’il en hont tenus. Celuy qui « par sa mort à tel jour que anuist souferte nous «  « mortifie, et par sa résurrecsion nous glorife « et réjouist, soit loué des graces qu’il nous fail

?)

de vous ((