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DE LA REINE DE NAVARRE.

« Cette F. Béthune,

n° 8514. de toutes bonnes wuvres le vous rendra. » « A Paris, le dernier jour d’octobre. » (12 lignes.) Madame vivait encore quand ce billet a élé écrit ; Adrien avait apporté à Marguerite des nouvelles de sa bonne santé.

Fol. 61. AU MÊME. (Dictée.) — pouvre femme s’en va devers vous pour vous prier avoir pitié de son mary, d’elle et de ses pouvres enfants ; et pour ce que j’ay entendu qu’elle est de bonne et honneste vie, et parente d’aulcuns mes meilleurs serviteurs, je vous prie bien fort avoir pitié d’elle et de son affaire…., etc. » « A Saint-Germain-en-Laye, le xxie jour d’apvril. » (10 lignes.) Fol.

65. A MON COUSIN, M. LE MARESCHAL DE MONTMORENCY. (Dictée.) — Elle lui recommande particulièrement ce porteur, qui a été au service de la feue Reine. Il est question un peu plus bas de la santé de Madame, ainsi ce billet a été écrit entre 1524, année où mourut la reine Claude, et 1531, époque de la mort de Louise de Savoie. « A Lyon, le xxıx® jour de décembre. » (16 lignes.) Fol.

67. Au MÊME. (Dictée.) —-— Elle lui parle du désir qu’elle a de le voir guéri, et l’engage à se soigner afin de revenir le plus tôt possible trouver ses amis. « Pour vous dire des nouvelles de Madame, entendez qu’elle a eu merveilleusement sa goutte tant que nous avons demouré à Romorantin, et vous promets qu’elle ne s’est guères bien trouvé