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POÉSIES

FABLE LXXIII.

Dou Lox qui jura par serement.
alias
D’uns Leus ki devint prodome[1].

Jadis avilit k’un Lox promist
Que char ne mengereit ce dist
Es quarante jurs de quaresme,
[a]A-tant en aveit mis sun esme[2].
En un bos truva un Mutun
Cras è refet sous la toisun ;
Dunc à sei-mesme demanda

  1. La Fontaine, liv. x, fab. vi. Le Loup et les Bergers.

    Idem, liv. xii, fab. ix. Le Loup et le Renard.

    Pidpay., tom. iii, p. 116 (Contes Indiens).

    La fable n° 88, Des dui Lox, pourroit bien avoir été détachée du même cadre pour en faire un tableau à part.

    Le Grand d’Aussy, tom. iv, p. 214.

  2. Il avoit ainsi porté son estimation.
Variantes.
  1. Aitant avoit mis son terme.