Page:Marivaux - Œuvres complètes, édition Duviquet, 1825, tome 2.djvu/173

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Marton ! Mais ne parlons pas si haut, je vois Hortense qui s’avance.

ROSIMOND

Vient-elle ? Je me retire.

FRONTIN

Ah ! Monsieur, je crois qu’elle vous voit.

ROSIMOND

N’importe ; comme elle a dit qu’elle ne savait pas quand elle pourrait me voir, ce n’est pas à moi à juger qu’elle le peut à présent, et je me retire par respect en attendant qu’elle en décide. C’est ce que tu lui diras si elle te parle.

FRONTIN

Ma foi, Monsieur, si vous me consultez, ce respect-là ne vaut pas le diable.

ROSIMOND

, en s’en allant.

Ce qu’il y a de commode à vos conseils, c’est qu’il est permis de s’en moquer.



Scène VIII

HORTENSE, MARTON, FRONTIN


HORTENSE

Il me semble avoir vu ton maître ici ?