Page:Marivaux - Œuvres complètes, édition Duviquet, 1825, tome 7.djvu/150

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elle à l’abbé, il est temps qu’on le porte. Mais non, arrêtez ; vous ne souperez point avec nous, cela ne se peut pas ; je suis même d’avis que vous nous quittiez avant que le baron arrive, et vous aurez la bonté de rendre, en passant, le billet à Mme de Clarville ; vous ne vous détournerez que d’un pas.

Donnez, madame, répondit-il ; votre commission va être faite. Il se leva et partit. À peine venait-il de sortir que le baron entra avec un de ses amis. Nous soupâmes fort tard. Mme de Clarville, que je ne connaissais pas, ne vint point ; Mme de Sainte-Hermières ne fit pas même mention d’elle. Après le souper, nous entendîmes sonner onze heures.

Mademoiselle, me dit Mme de Sainte-Hermières, il est assez tard pour une convalescente ; vous devez demain être à l’église dès cinq heures du matin, allez vous reposer. Je n’insistai point, je pris congé de la