Page:Marlès - Histoire de l’Inde ancienne et moderne, 1828, tome 6.djvu/185

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pagne qui s’en servaient pour arroser leurs terres et les rendre plus fécondes. Le père de Soujah-oul-Dowla fut le dernier fermier de l’administration de ce canal ; on dit qu’il y gagnait plus de vingt-cinq lacks de roupies tous les ans ; ce furent ces immenses richesses qui le conduisirent à la révolte. Le canal fut ruiné durant les premiers troubles qui signalèrent le règne de Schah-Alloûm. Ahmed-Abdallah le lit réparer, et ses intentions furent si bien suivies que déjà l’eau arrivait aux portes de Délhy ; ce fut dans ce moment que l’absence d’Ahmed, que les soins de la guerre appelaient ailleurs, fit interrompre les travaux. Les guerres des Mahrattes qui survinrent peu de temps après les firent cesser, rendant ainsi inutiles ceux qui se trouvaient déjà faits : les Anglais ont terminé ce qu’Ahmed n’avait fait qu’entreprendre.