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APPENDICE N^o III.

SUR HYDER-ALI ET TIPPOU-SAHIB, ROIS DE MYSORE OU
MAÏSSOUR.

Le père d’Hyder-Ali était fils d’un ancien tisserand du Télingana, devenu soldat durant la guerre du Dékan, et prisonnier d’Aureng-Zeb^[1]. Après sa captivité, il se retira auprès du radjah de Balapour qui lui donna le commandement d’un corps d’armée ; il fut tué à un siège. Le radjah lui avait promis de prendre soin de son fils, mais il

↑ Les opinions varient extrêmement sur la naissance d’Hyder-Ali. Il existe dans l’Inde, à ce qu’on prétend, des manuscrits originaux qui le font naître de parens militaires, ayant des commandemens importans. Quelques-uns de ces manuscrits indiquent même sa généalogie. Son père, Nadim-Naïc (Naïc signifie en sanscrit commandant) avait le commandement de dix mille chevaux à Bengalore. Suivant la même autorité, Hyder s’était formé à la tactique européenne en servant sous le comte de Bussy.

[1] Les opinions varient extrêmement sur la naissance d’Hyder-Ali. Il existe dans l’Inde, à ce qu’on prétend, des manuscrits originaux qui le font naître de parens militaires, ayant des commandemens importans. Quelques-uns de ces manuscrits indiquent même sa généalogie. Son père, Nadim-Naïc (Naïc signifie en sanscrit commandant) avait le commandement de dix mille chevaux à Bengalore. Suivant la même autorité, Hyder s’était formé à la tactique européenne en servant sous le comte de Bussy.

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