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HISTOIRE GÉNÉRALE

la manière de faire les ventes, les échanges et les achats. Ce sont là toutefois des choses qu’il ne faut point ignorer lorsqu’on veut diriger vers l’Inde une entreprise commerciale, et qu’on redoute les spéculations fausses et hasardeuses. L’ouvrage de Fahbé Raynal, plein d’ailleurs de recherches utiles, ne saurait être sur ce point d’un bien grand secours, car il ne contient guère cjue des indications vagues, incapables de guider un Européen dans les opérations qu’il médite. On a pensé qu’un livre tel que celui-ci, destiné en partie à offrir aux lecteurs tout ce qu’il est utile ou intéressant de connaître sur l’Inde et sur ses habitans, aurait paru incomplet à un grand nombre d’entre eux, s’il n’avait renfermé quelques notions positives sur l’importante matière qui fait l’objet de cet article.

Déjà dans un de mes premiers chapitres j’ai esquissé l’histoire du commerce de l’Inde, ancien et moderne ; je n’y reviendrai pas : je me borne ici à parler de la matière même des échanges, des produits indigènes que les Européens transportent de l’Inde chez eux, des marchandises qu’ils vendent aux Hindous, et du trafic qui a lieu entre ces derniers et les marchands des côtes voisines de l’Arabie, de l’Afrique, de Malaca et de la Chine. Ce travail se