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DE L’INDE.

divisera donc naturellement en trois parties. Dans la première je décrirai la matière des exportations, dans la seconde celle des importations, dans la troisième les diverses branches du commerce intérieur. Un article particulier sur les poids, les mesures et les monnaies de l’Hindoustan terminera ce traité ; et pour le rendre enfin d’une utilité plus générale, je le commencerai par un exposé rapide de l’état actuel des établissemens européens, que les nouveaux dominateurs de l’Inde, les Anglais, ont bien voulu laisser subsister. Il est inutile de dire que j’ai puisé mes matériaux dans les ouvrages les plus modernes anglais et français ; j’ai surtout emprunté au livre estimable de M. Legoux de Flaix.

§ I. — État actuel des Établissemens européens.
I. Établissemens français.

La ville de Pondichéry, plusieurs fois détruite, plusieurs fois rebâtie, sert d’entrepôt oénéral au commerce français de la côte orientaie de la Péninsule, de la presqu’île de Malaca, de la Cochinchine et même des côtes de l’Arabie et de la Perse. L’ancien gouverneur Dupleix avait conçu le projet d’y construire un port en creusant le lit de l’Ariancoupan, en établissant des quais sur ses bords et en prolon-