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DE L’INDE.

ciel tombèrent pour ne plus se relever dès la seconde année de leur fondation.

Des négocians allemands auxquels l’Anglais Bolth offrit ses services, séduits par les espérances qu’il leur donna, et se fiant d’ailleurs en ses lumières et en sa longue expérience, firent une seconde tentative vers l’an 1770. Elle ne fut pas plus heureuse que la première, et malgré les talens de M. Bolth elle échoua complètement. Cet homme avait servi plusieurs années la compagnie anglaise des Indes ; il avait eu avec elle de graves discussions, ils s’étaient séparés ennemis. Un tel commissionnaire, dans un pays soumis à la domination des Anglais ou à leur influence, devait nécessairement trouver des écueils où toute son adresse viendrait échouer. Depuis cette époque les Allemands n’ont pas renouvelé leurs essais.

VI. Établissemens anglais.

Il n’est pas nécessaire de faire ici un article pour les établissemens anglais ; il faudrait répéter ce qui a été dit ailleurs. Qu’il suffise de rappeler que vers l’an 1760 l’Angleterre ne possédait que Bombay, Madras et Calcutta. Ces deux dernières villes étaient même très-mal fortifiées ; celle-ci fut prise et saccagée par le neveu d’Allaverdi-Khan ; l’autre s’humilia devant Hyder-Ali. Les Anglais avaient en outre quelques comptoirs sur