Page:Marlès - Histoire de l’Inde ancienne et moderne, 1828, tome 6.djvu/303

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
293
DE L’INDE.

sicca, et celles de Ponclichéry, d’Arcot, de Bombay et de Surate.

La roupie sicca est à dix deniers de poids et à dix deniers cinq huitièmes de fin ; elle vaut 2 fr. 70 centimes. Celle de Pondichéry pèse un demi-denier de moins, et n’a de fin que dix deniers et demi : elle vaut 2 francs 60 centimes ; elle se divise en sept fanons et demi. Le fanon est au titre de sept deniers et demi. La roupie d’Arcot, d’un poids et d’un titre moins élevés, ne vaut que 2 francs 43 centimes. Celle de Bombay est du même poids que celle de Pondichéry, mais son titre est plus fin : elle vaut 2 francs 65 centimes ; enfin celle de Surate vaut seulement 2 francs 55 centimes.

Outre toutes ces monnaies qui sont réelles, il y a des pagodes courantes qui ne sont qu’imaginaires ; elles valent ordinairement vingt-quatre fanons. Comme l’argent et les monnaies dans l’Inde sont réputés marchandise, leur prix varie constamment suivant les circonstances, l’abondance ou la rareté, et le besoin qu’on peut avoir de l’une ou de l’autre de ces monnaies.

Les sarafes changent sans difficulté toutes les pièces d’or ou d’argent qu’on leur présente, étrangères ou nationales ; il les gardent pour les revendre aux négocians, ou bien ils les portent à l’hôtel des monnaies le plus voisin ; toutes les