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HISTOIRE GÉNÉRALE

pièces étrangères y sont de suite fondues et frappées au coin du pays. Par une exception unique, les piastres d’Espagne sont reçues presque partout dans le commerce. Les sarafes les changent à raison de dix-sept fanons et demi (6 francs 5 centimes) ; à l’hôtel des monnaies on en tire encore un meilleur parti, puisqu’on y trouve un bénéfice de trois et demi pour cent au-dessus du prix que donnent les sarafes.

III. Monnaies de enivre, canrîs.

On emploie dans la Péninsule une monnaie de cuivre qu’on nomme toukani ; elle vaut un peu plus que 2 centimes ; seize toukanis sont un fanon, qui vaut à peu près 34 centimes. La kache est une autre monnaie de cuivre de valeur de trois toukanis, environ 7 centimes.

Les cauris sont des coquillages cju’on apporte des Maldives ; c’est la monnaie ordinaire du peuple dans le Bengale et les provinces septentrionales. Soixante cauris font un poni ; soixante ponis font une demi-roupie ; de sorte que la roupie sicca de cent vingt ponis vaut sept mille deux cents cauris. Quelquefois cette valeur augmente d’un ou deux ponis ; en d’autres occasions elle éprouve une baisse semblable.

Entre les deux chaînes des Gattes et sur la côte