de Zabétâh, la cession de plusieurs cantons du Douab, et la restitution aux Jauts du terrain qu’on leur avait pris. Ils demandèrent encore qu’on leur remît la province d’Allahabad ; mais les Anglais s’en étaient emparés après le départ de Schalî-AUoum, et ils la gardaient comme étant leur propriété.
An 1773. De l’hég. 1186.On apprit vers le même temps la mort d’Abdallah ; la nouvelle en fut reçue par les Mahrattes avec transport ; cet événement leur ouvrait le chemin des provinces du nord ; c’était au moins leur opinion, car les Sickhs n’étaient pas à leurs yeux des ennemis redoutables ; mais ils craignaient Abdallah, ses taiens militaires, son courage indomptable supérieur aux revers. Ce prince eut pour successeurs son fils Ïeimour-Schah ; les Mahrattes connaissaient le naturel doux et paisible du nouveau souverain ; ils comptaient de sa part sur une longue paix, et ils ne se trompèrent point. Aussi, tandis que les Sickhs, délivrés de leur plus mortel ennemi, s’emparaient de nouveau de Lahore et de son territoire avec les contrées adjacentes, les Mahrattes prirent les armes, firent quelques courses au nord de Délhy, et tentèrent d’envahir le Rohilcound où ils espéraient trouver beaucoup de richesses. Mais les Rohillas avaient sollicité le secours des Anglais et du Soubâh d’Oude, et quand
