soldats ; tous les habitans du pays environnant vinrent s’y réfugier, déterminés à s’y défendre jusqu’à la mort. La résistance qu’ils opposèrent aux premiers efforts des confédérés leur valut par la suite une capitulation assez avantageuse. Fizoula fut laissé en possession de Rampour et de ses dépendances, mais avec clause expresse que le nombre des individus de cet établissement ne pourrait jamais excéder celui de cinq mille ; le corps de la nation roliilla fut condamné à se retirer à l’ouest du Gange.
An 1775. De l’hég. 1188.Soujâh-Dowlah jouit peu de temps des brillans succès qu’il venait d’obtenir : la mort le frappa au milieu des triomphes ; il eut pour successeur l’aîné de ses fils, Azof-al-Dowlah, dont le premier acte fut une cession de territoire. Il ne manquait aux Anglais, pour posséder tout le Bengale, que Bénarès et la contrée qui l’environne ; ils l’obtinrent d’Asof, qui s’estima heureux de conserver à ce prix une alliance par laquelle son indépendance absolue lui paraissait garantie. Les Mahrattes, occupés chez eux par des divisons intestines, laissaient respirer l’Hindoustan, et Hyder mettait à profit ce temps de repos pour introduire parmi ses troupes la discipline européenne et pour en augmenter le nombre. Si à cette époque Schah-Alloum avait eu des ministres fidèles, il aurait
