Page:Marquis de Lassay, Maurice Lange - Lettres amoureuses et pensées diverses du marquis de Lassay, Sansot 1912.djvu/24

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NOTICE


Il y eut, à la fin du XVIIe et au commencement du XVIIIe, deux Lassay, le père et le fils, que certains critiques, mal fondés à faire concurrence aux théologiens, ont réunis en une seule personne[1]. Il ne faut pas confondre le marquis de Lassay, dont il sera question dans les pages qui suivent, avec son fils le comte de Lassay[2], qui, bien qu’il eût une figure de singe (s’il en faut croire Saint-Simon), sut faire oublier à la duchesse de Bourbon[3] la mort de Monsieur le Duc son époux[4], et même celle du prince de Conti. C’est aux dépens du comte de Lassay que les Chan-

  1. Voir l’article de Paulin Paris dans le Bulletin du Bibliophile, 1er août 1848 : « Le marquis de Lassay et l’Hôtel Lassay ». L’erreur a été souvent reproduite (Biogr. générale, Biogr. universelle, Grande Encyclopédie, etc.)
  2. Voir Saint-Simon (éd. De Boislisle) III, p. 32, 344 ; XX, p. 355-7. — L. Clément de Ris (Bulletin du Bibliophile, 1870-1, p. 241-258) « Le comte de Lassay ».
  3. Auparavant Mademoiselle de Nantes, quatrième fille naturelle et légitimée de Louis XIV et de Madame de Montespan (1673-1743).
  4. Auparavant duc d’Enghien, — le petit-fils du grand Condé et l’élève de La Bruyère (1668-1710).